Tour de France 1955

Le Tour de France à Gençay en 1955

C’est lors de l’étape Bordeaux-Poitiers que le Tour de France traversa Gençay.

Au cours de l’année, la Direction du Tour avait dû solliciter toutes les communes visitées par la grande boucle car, lors de la réunion du Conseil Municipal du 19 février 1955 il est inscrit dans le compte-rendu:Par suite d’une demande de subvention présentée par le Directeur du Tour de France, au sujet du passage du Tour à Gençay, le Conseil Municipal, après délibération, vote une somme de 50000 f. qui sera prise au budget 1955, chapitre 11 article 5 et mandatée au C.C.P. Tour de France Equipe, 10 Faubourg Montmartre à Paris, décide que des dispositions seront prises pour le passage du Tour afin d’éviter tout accident.

Dans le journal La Nouvelle République sous le titre Déviation de la circulation, un article évoque toutes les mesures prises en matière de circulation:

A l’occasion de la 20e étape, la circulation des véhicules de toute nature, dans le département, sera interdite à partir de 13 h 22, sur la route départementale n°1, depuis la limite du département de la Charente jusqu’à Gençay, sur la Route Nationale n°741 de Gençay à Saint-Benoît, et sur le chemin départemental n°88 de St-Benoît à Poitiers.

La circulation normale pourra reprendre 30 minutes après le passage de la voiture-balai.

Pendant toute la durée de l’interdiction, les usagers de la route pourront notamment emprunter la Nationale n°10 ou toute autre voie, en se conformant strictement aux indications qui leur seront données par le service d’ordre.(La Nouvelle République du Centre-Ouest, du 28 juillet 1955)
 
Au passage du Tour à Gençay, 14 coureurs sont échappés. Ils traversent le bourg emmenés par le châtelleraudais Claude Colette avec 5’ 15’’ d’avance sur le peloton.

Dans la côte de Saint-Benoît, le nordiste Jean Stablinski s’échappe mais il est rejoint à 800 m. de la ligne d’arrivée où Jean Forestier se montre le plus rapide et règle au sprint ses compagnons d’échappée.(Documentation: archives communales et journaux d’époque aux Archives Départementales de la Vienne)

Jean-Jacques Chevrier